L’endométriose touche 10% des femmes et filles en âge de procréer soit près de 190 millions de personnes à l’échelle mondiale. Pathologie multifactorielle, chronique et fréquente, l’endométriose est définie par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. De par la complexité de cette pathologie, le parcours diagnostic est souvent long et difficile. La Stratégie nationale de santé 2018 – 2022 place la prise en charge de l’endométriose au coeur de ses enjeux.

En effet, l’objectif est de développer le repérage, le dépistage et la prise en charge précoces des pathologies chroniques, mais également d’améliorer la pertinence des prescriptions, des actes, des examens et des hospitalisations. La collaboration des différents professionnels de santé permet d’organiser un parcours de soins adapté à cette maladie avec comme intention de réduire l’errance diagnostique. Il apparaît donc important que les acteurs de santé de premier recours soient formés et compétents pour diagnostiquer et orienter les patientes.

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L’accompagnement post-partum est un aspect important dans la profession de sage-femme et la rééducation périnéale fait partie des prises en charge fréquemment pratiquées. Que ce soit pendant une grossesse, après un accouchement ou tout au long de la vie, il est important de veiller à la tonicité du périnée.

Dans cette formation seront abordés les points suivants : l’approche de la rééducation périnéale, l’anatomie et la physiopathologie, les traitements et les différentes rééducations proposées aux sages-femmes. Riche de techniques pédagogiques variées, dont un éventail des méthodes de rééducation afin de faire un choix efficient sur la meilleure manière à utiliser devant une pathologie donnée, une patiente et son acceptabilité à la méthode ainsi que la facilité du rééducateur à utiliser certains dispositifs.

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Accessible depuis 1967 en France, la contraception est un droit fondamental pour les femmes. Cette liberté de choix doit être respectée par les professionnels de santé prescripteurs et habilités tels que les sages-femmes. Depuis la loi HSPT 2009, les sages-femmes sont autorisées à suivre les femmes dans leur vie génésique, ce suivi incluant la contraception. La prescription par les professionnels de santé doit de fait respecter ces droits à toutes les étapes du dialogue avec les femmes suivies.

Aujourd’hui, il existe une offre de contraception variée : pilule, préservatif, stérilet, anneau, implant… Et il n’est pas simple de choisir la méthode qui correspond aux besoins et à la situation de chaque femme. En parallèle, le scandale lié aux pilules de 3ème génération a contribué à une baisse de l’usage de la pilule, pas forcément compensée par le recours à d’autres alternatives. Il existe donc un besoin en conseil et accompagnement permettant aux femmes un choix libre et éclairé. Ce besoin doit être comblé par les professionnels de santé qui suivent les femmes dans leur vie gynécologique, au premier rang desquels les sages-femmes.

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